Né le 11 septembre 1938 à Conception,Chili.


 Chilien, bien que de père basque, il étudie le droit et  l’économie à l’université de Conception, alors qu’il se  destine déjà à la peinture.

 En 1965, il vient en Europe, commence des études à  l’école des beaux-arts de Paris, qu’il abandonne bien  vite jugeant l’enseignement trop académique.

 Jusqu’en 1971, il se partage entre un travail alimentaire  et la peinture.


Il participe à de nombreuses expositions collectives dans la rue et dans des cadres plus traditionnels, notamment :


1973 VIII ème Biennale de Paris présentation du premier mural flottant « 11 de Septiembre de 1973 »
1974
Première FIAC à Paris présentée par Gérard Gassiot Talabot « Le General »
1974 Royal College of Arts de London – F M de 15 m. Mural de Chile
1975 White Chapel Art Gallery de Londres, « Floatings Murals »
1975 History of War« Floating Mural » Central Park et Washington square, Battery Park- NY
1977et 1979 Salon de Mai à Paris .
1978 Musée National d’Art moderne de Paris -atelier des enfants .
1982 Biennale de Puerto Rico .
1983 Images perdues rêvées amusées au Musée National d’Art Moderne de Paris.
Des nombreuses expositions personnelles en France et à l’étranger, notamment :
1977 : Art 8 / 77, à la foire de Bâle ;
1979 Arkmusée d’Art Moderne de San Domingo -
1982 galerie Biren et galerie La Hune à Paris -
1984 Down Town gallery à New York -
1985 et 1987 galerie Tartessos à Barcelone -
1990
« Tropicalismo », Galerie Art Mouvement, Kellart à Paris -
1992 galerie Jeanne à Munich -
1997 Galerie Mostini à Paris.
Depuis 1999 Opéra Galerie, Paris – Syngapour – New York.

On sait que la peinture murale tient une place essentielle en Amérique du sud, aussi est-il normal que Uhart se soit spontanément exprimé par cette technique. Ne pouvant s’adonner à la peinture murale en France, il crée ce qu’il nomme les Floatings Murals (muraux flottants), utilisant, comme support, de grands draps flottants aux dimensions monumentales qu’il suspend n’importe où, afin que tout le monde puisse les contempler.
Parallèlement, dès 1976, il s’intéresse à la photographie, innovant dans ce domaine, par un travail original à partir de Polaroids, qu’il gratte ou peint.

Ses peintures sont figuratives, très influencées par la tradition populaire de son pays.
Son sujet de prédilection est l’homme au sein du groupe.

Dans les années 70, ses toiles dénoncent la dictature chilienne, exaltent la lutte pour la liberté. Puis par cycle, Uhart évolue, ce sont les Amazones, les Musiciens, les Canapés, puis les Visions japonaises inspirées de son séjour au Japon en 1990-1991.
Dans cette série, il rend hommage à la vie japonaise du XVIIIème et XIXème siècles avec des scènes de genres, des scènes érotiques, dans des chambres somptueusement décorées ouvrant sur des jardins luxuriants.

Pedro Uhart au court des années, reste fidèle à son attrait pour la couleur pure. Les rouges, violets, roses, jaunes- encres fluorescentes et acryliques- cernées par le trait noir, claquent, ses couleurs sont un hymne à la vie, elles dansent sur la toile.

Passions parallèles : la photographie sous forme de Polaroids grattés ou peints,l’architecture et le mobilier de Gaudi.


Bibliographie : 

Opus n°51 –juin juillet 1974- JL Pradel. Premier Fiac a Paris
Dictionnaire Universel de la Peinture « Le Robert » vol 6, page 332.
E. Benezit « Grund 1999 »vol 13, page 885
André Laude : Pedro Uhart, Artension, n°25, Rouen, juin 1995 –
Catalogue de l’exposition : Pedro Uhart, Galerie Kellart Art Mouvement et Artension, Rouen, 1991 –
Catalogue de l’exposition : Visions Japonaises, Galerie Mostini, Paris, 1997.

Musées : 

Dallas - New York, Mus.of Modern Art (Mascaras) – New York (Guggenheim Museum) – Paris (Centre Pompidou) : « Une Nuit au Crasy Horse saloon » et plusieurs « Polaroïds originaux » - Paris (Mus.d’Art Moderne de la ville de Paris) : « Le coup de Téléphone », 1977 – Paris (Bibliothèque Nationale) : « Mascaras » - Paris (CNAC) : plusieurs peintures (Mural Flottant) – Varsovie (Mus. Narodov) : Affiches politiques, 1974 – Paris (« Porte flottante » pour l’Atelier d’enfants du Centre Pompidou, 1976) – Santiago du Chili (Mus. Salvador Allende) : « Le Général ».